L'Institut saxon pour l'industrie de l'imprimerie élabore une nouvelle norme pour l'impression offset sur les boîtes pliantes
Depuis le 1er septembre 2020, un nouveau projet fait l'objet de recherches intensives à l'Institut saxon pour l'industrie de l'imprimerie de Leipzig. Le projet qui a été lancé consiste à élaborer une norme pour le procédé d'impression offset sur le carton plié.
Une grande partie des emballages est constituée de papier et de carton, tels que les boîtes pliantes et les blisters. La couche supérieure des cartons ondulés est également fabriquée dans ce matériau. Il existe une très grande variété de matériaux dans ce domaine, couvrant différentes exigences de résistance ou différentes variantes de traitement. Un autre facteur est que les emballages fabriqués à partir de ces matériaux sont évalués positivement en termes de recyclabilité et sont de plus en plus destinés à remplacer les plastiques.
L'application de plus en plus large nécessite une normalisation, qui n'est pas encore universellement disponible dans ce domaine. Les fabricants de marques en tant que clients pour la production d'emballages font généralement réaliser l'impression sur plusieurs sites de production et attachent une grande importance à ce que les résultats d'impression soient identiques. Habituellement, différents produits imprimés sont attribués à un même produit, par exemple des illustrations de boîtes pliantes, des étiquettes, des affiches ou des présentoirs pour les promotions des ventes. Ceux-ci sont imprimés sur différents matériaux et parfois avec différents procédés d'impression, souvent complétés par des produits à court tirage réalisés par impression numérique. Si les objectifs et les tolérances ne sont pas respectés par toutes les parties concernées, les différences dans la reproduction des couleurs sont faciles à voir à l'œil nu, même pour un profane, sont très gênantes et ont un impact sur le comportement d'achat des clients. Lorsque deux paquets sont placés l'un à côté de l'autre sur l'étagère, où l'un semble un peu plus léger, cela est interprété comme étant décoloré et donc plus ancien. Le client choisira l'emballage qui a la couleur la plus forte.
L'objectif est donc de trouver des moyens innovants pour normaliser les procédés d'impression offset sur les boîtes pliantes. Les propriétés qui influencent l'imprimabilité et la reproduction des couleurs ne sont définies que de manière inadéquate, ce qui confronte sans cesse les imprimeurs à des problèmes inattendus lorsqu'ils tentent d'imprimer de manière standardisée. En particulier, la rugosité de la surface et la quantité d'azurants optiques dans le revêtement diffèrent parfois beaucoup au sein de plusieurs lots d'un même matériau. L'impression de couleur est à nouveau modifiée par un revêtement qui est généralement appliqué.
En outre, il existe une large gamme de séries d'encres pour l'impression de boîtes pliantes qui diffèrent en termes de traitement et de propriétés (faible migration, résistance à la lumière, résistance aux frottements, etc.) Afin de résoudre ces problèmes, une imprimerie devrait procéder à un profilage distinct pour chaque combinaison encre-substrat. Cela prendrait beaucoup de temps et serait extrêmement coûteux, ce qu'une imprimerie ne peut faire que dans des cas exceptionnels.
Il convient plutôt de développer des données de caractérisation pratiques pour le carton pliable. Il est important que les substrats soient regroupés en groupes de matériaux pour lesquels les mêmes données de caractérisation peuvent être utilisées. La caractérisation intelligente des matériaux vise à les classer. Afin de pouvoir décider de la sélection et de l'application du profilé approprié dans la pratique, un test rapide pour les substrats doit être mis au point. Ce nouveau test sera basé sur les informations disponibles (par exemple la fiche technique) ou sur des valeurs facilement mesurables sur le substrat, sans qu'il soit nécessaire de réaliser une épreuve sur une presse offset.
Les paramètres utilisés pour caractériser les matériaux comprennent diverses propriétés de surface telles que l'absorption, la rugosité, la teneur en azurant optique ou le degré de blancheur ou de coloration. À cette fin, un modèle facile à utiliser doit être développé, qui permet l'attribution de matériaux inconnus. Cela évitera de devoir maintenir un nombre excessif d'ensembles de données pour des conditions de sortie seulement légèrement différentes.
