Dans le sillage de l'engagement du gouvernement à investir 350 millions de livres sterling pour alimenter une "reprise verte", l'Association indépendante de l'industrie de l'impression (IPIA) demande instamment aux marques et aux spécialistes du marketing de se pencher à nouveau sur l'impression lorsqu'ils planifient leurs stratégies de durabilité.
Marian Stefani, PDG de l'IPIA, déclare : "Le tollé national qui a récemment suivi la disparition du catalogue Argos illustre bien la nostalgie que les marques éprouvent à l'égard de l'imprimé et ne reflète pas la perception de la nation en matière de durabilité ni la mesure dans laquelle l'imprimé peut être plus écologique et beaucoup plus efficace".
Une étude récente d'Essity* révèle que 81 % des consommateurs déclarent que la durabilité et l'environnement sont désormais plus importants en raison de Covid-19. Le rapport reflète à la fois la confusion de la nation sur la durabilité mais aussi sa volonté de comprendre comment être plus vert et prêt à payer plus cher pour cela (en moyenne +12% de plus*).
"Les gens (63%†) comprennent que le papier et les cartes sont meilleurs pour l'environnement, et 38%* recherchent déjà des informations sur le développement durable sur les emballages", déclare Marian
Elle affirme cependant que les marques ne semblent pas être conscientes de la révolution tranquille qui se produit dans le domaine de l'impression, de la façon dont les nouvelles techniques peuvent non seulement faire une énorme différence pour l'environnement mais aussi pour les résultats d'une marque. Un meilleur profilage et de plus petits tirages sont désormais beaucoup plus efficaces en termes de retour sur investissement.
"Si les approches "taille unique" de l'impression ne sont plus pertinentes, la communication basée sur l'impression peut être réalisée de manière créative mais adaptée pour refléter l'identité ou la régionalité de la marque. Cela permet d'améliorer l'expérience du client, ce qui favorise un engagement plus fort et, au final, des ventes plus importantes", affirme Marine Kerivel Brown, responsable du marketing international chez Duplo International Ltd. “
"Si la décision Argos se fondait uniquement sur des économies de coûts, elle pourrait rapidement se rendre compte qu'elle pourrait nuire à sa relation à long terme avec ses clients au profit de coupes budgétaires à court terme. Je pense qu'elle est plus intelligente que cela et qu'elle travaille peut-être déjà avec un imprimeur britannique de confiance pour trouver un moyen créatif et durable de transformer son catalogue imprimé existant en une solution imprimée plus facile à gérer qui stimule les ventes en offrant une expérience client plus immersive qui reflète encore sa position environnementale. Parce qu'au bout du compte, rien ne vaut la marque dans votre main", propose Marine.
L'IPIA affirme que la plupart de ses membres investissent déjà dans des technologies qui utilisent moins d'énergie, des encres plus respectueuses de l'environnement et des sources de papier certifiées FSC. Et les consommateurs (42 %)* recherchent déjà des produits accrédités par des groupes de développement durable ; ils font confiance à des certifications tierces telles que le FSC*.
Tout ce que nous demandons aux marques et aux spécialistes du marketing de faire dans le cadre de cette "reprise verte", c'est de revoir leur perception de l'imprimé, en particulier du publipostage. S'ils l'excluent en tant que canal, ils pourraient passer à côté d'une astuce, non seulement en termes de durabilité, mais aussi pour établir des liens durables avec les clients. 86%1 des gens aiment conserver les catalogues et s'y référer ; le temps nous dira ce qu'Argos a dans sa manche ensuite", conclut Marian.
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