Walsh Colour Print à Castleisland (Irlande) était l'une des premières entreprises au monde à mettre en service début septembre la nouvelle brocheuse Alegro de Muller Martini.
Cette entreprise familiale novatrice est ainsi équipée au mieux pour le façonnage de ses produits offset et numériques.
«Temps de calage réduits et qualité élevée des produits finis» – Tony Walsh, fondateur et propriétaire de Walsh Colour Print depuis 1991 avec son épouse Pat, n'a pas une seconde d'hésitation lorsqu'on lui demande pourquoi l'imprimerie offset leader en Irlande décidait spontanément d'investir dans la brocheuse Alegro présentée en avant-première mondiale sur le stand de Muller Martini à la drupa en mai dernier. Pour Walsh Colour Print et ses 102 collaborateurs, la qualité est d'autant plus importante que cette entreprise novatrice s'aventurait voilà trois ans, avec le label educate.ie, comme nouveau venu sur le marché irlandais des livres scolaires. Tony Walsh s'était fixé trois objectifs:
➢ «Produire des livres scolaires de grande qualité à des prix tels que les parents puissent se permettre de les acheter.»
➢ «Offrir aux enseignants un support efficace face aux défis de l'enseignement actuel.»
➢ «Assurer la création d'emplois en Irlande.»
Un succès rapide
Il faut d'abord savoir qu'en Irlande, les parents doivent acheter eux-mêmes les livres scolaires de leurs enfants, des ouvrages qui selon Tony Walsh sont aujourd'hui beaucoup trop chers. D'autre part, chaque école peut décider elle-même auprès de quel éditeur elle commandera ses livres. Enfin, de nombreux ouvrages scolaires irlandais sont importés. C'est pourquoi, en sus de 25 auteurs, Tony et Pat Walsh sont sous contrat avec une dizaine de commerciaux chargés de convaincre les écoles de la qualité de leurs produits, tant en termes de contenu que de finition.
Le succès s'est fait jour très rapidement. Alors que Walsh Colour Print vendait déjà l'an passé 250.000 livres scolaires de sa propre édition, ce chiffre est passé cette année à un-demi million, et la vente de 750.000 exemplaires est prévue pour 2013. «Nous sommes plus que satisfaits de cette évolution», déclare Tony Walsh.
La rapidité de calage est le second facteur important ayant motivé l'investissement dans la nouvelle Alegro. Et ce d'autant plus que la majeure partie de la production de Walsh Colour Print est destinée à des éditeurs et des imprimeries externes sur tout le territoire irlandais, la plupart du temps aux formats A4, A5 et B5. «Nous constatons que certains tirages ont fortement chuté», déclare le propriétaire de l'entreprise. Ceci dit, Walsh Colour Print se lançait également voilà quatre ans dans les activités numériques. Depuis lors, l'entreprise familiale utilise deux HP Indigo 5500 sur lesquelles elle réalise régulièrement des tirages à l'unité.
En remplacement de la brocheuse Monostar de Muller Martini quelque peu ancienne, il s'imposait donc de trouver une solution de façonnage convenant tant pour l'offset que pour les produits issus de l'impression numérique. «Imprimant fréquemment plusieurs milliers d'exemplaires par titre en offset, nous avons aussi besoin d'un système performant.», déclare Tony Walsh, «Et l'Alegro couvre donc tous nos besoins, tant pour les longs que pour les courts tirages.»
Vient s'ajouter le fait, selon Tony Walsh, que Muller Martini offre un service après-vente optimal avec son représentant local Central Press Services Ltd., un service dont l'entreprise a bénéficié, tant pour la Monostar que pour ses deux encarteuses-piqueuses de Muller Martini (deux Prima, une 335).
A peine quatre mois après la signature sur le stand de Muller Martini à la drupa, la production sur la nouvelle Alegro débutait chez Walsh Colour Print aux portes occidentales de l'Europe. L'installation comprend une assembleuse 18 stations, le brochage PUR, une scie de refente pour la production en double pose, le massicot trilame Merit, le compteur-empileur de livres CB 18 et une unité de mise sous film. Pendant les deux premières semaines de production, les trois conducteurs de machines se familiarisaient avec le nouveau système, aidés des techniciens de Muller Martini. «Cette formation directement pendant le travail était absolument parfaite», souligne Tony Walsh. «Ainsi, nos collaborateurs se sont directement fait la main sur l'Alegro en conditions de production, et aujourd'hui, aucun d'entre eux ne voudrait revenir à l'ancienne machine.»
